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Le licenciement amiable ou rupture conventionnelle

Le licenciement amiable ou rupture conventionnelle Date de publication: 05-07-2017

Ce type de rupture est récent. Il a été inséré dans le Code du travail par la loi du 25 juin 2008. Le but était de sécuriser la rupture du contrat de travail en évitant le recours au juge devant lequel l'employeur doit justifier le licenciement qu'il a proposé tout en offrant au salarié des garanties. Pour le salarié, une rupture conventionnelle est la garantie de percevoir une indemnité de la part de l'employeur mais aussi la possibilité de s'inscrire au chômage et de percevoir une allocation de retour à l'emploi.

Ce mode de rupture des relations de travail repose essentiellement sur le consentement des parties et sur des garanties de procédure.

Tout d'abord les parties doivent convenir du principe d'une rupture conventionnelle lors d'un ou de plusieurs entretiens.

A l'issue de l'entretien, les parties doivent signer une convention de rupture qui en définit les conditions (montant de l'indemnité spécifique de rupture conventionnelle, date de fin du contrat). La convention de rupture doit alors être établie en deux exemplaires.

A compter de la date de signature de la convention, chacune des parties a un délai de 15 jours pour se rétracter. La rétractation doit se faire par lettre recommandée ou par courrier attestant de la date de réception du courrier.

A l'issue du délai de rétractation, la partie la plus diligente adresse une demande d'homologation à l'inspecteur du travail. Il faut alors remplir un document officiel (document Cerfa) qui doit être accompagné de la convention de rupture. L'inspecteur du travail dispose d'un délai d'instruction qui est de 15 jours.

Dans le silence de l'inspection du travail, l'homologation est réputée acquise. L'homologation est nécessaire à la validité de la convention : tant qu'il n'y a pas eu d'homologation, le contrat ne peut pas être rompu.